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LES ARTISTES de
50 nuances de bleu

Du 4 au 21 juillet 2024 - Saint Tropez

Jean-Paul Moscovino, est né en 1947 à Paris. Après des études de dessin classique, il explore différentes techniques : aquarelles, taille douce, sérigraphie, avant d'aborder le volume. Il travaille depuis comme sculpteur dans le Loiret et à Paris.

Les recherches de l'artiste tournent autour de la LIMITE : limite entre le figuratif et l'abstrait d'une part (il élabore des formes figuratives, corps de femmes le plus souvent, et les "pousse" jusqu'à ce qu'elles échappent à la mémoire), d'autre part il sculpte la COULEUR qui révèle la limite entre l'espace et la forme visible.

Jean-Paul Moscovino pratique le pliage (sorte d'origami) : toutes ses sculptures sont élaborées à partir d'une seule feuille de couleur et c'est ce "matériau" qu'il découpe, courbe, plie et déplie pour une aventure entre formes et contre formes.

Jean-Paul Moscovino sculpte la couleur comme on joue avec une épluchure pour reconstituer le fruit … et cette ambiguïté du matériau résume toute la magie et les interrogations du passage d'un monde dans l'autre : la forme existe-t-elle grâce au plein ou grâce au vide ? Seule la pellicule de couleur peut témoigner de l'interaction de ces deux réalités "éclairées ".

 

Et si l'artiste cherche ses repères dans la représentation de cette frontière, qu'il découpe et plie pour retrouver la troisième dimension, l'épaisseur de toute chose, les thèmes abordés sont toujours figuratifs : le corps est l'unique véhicule du voyage !

 

La vie est ainsi faite d'équilibres amoureux entre matériel et spirituel, visible et invisible, fini et infini…

Survoler l'image pour la mise en rotation de chaque sculpture.

JEAN-PAUL MOSCOVINO

Artisane d’art, Ludivine Loursel crée des pièces issues de son univers, entre luminaire, sculpture et objet d’art.

 

Ayant pour parti pris que ses créations résident en l’alliance de deux matériaux issus des arts du feu : le métal et le verre.

Les arts du feu et plus particulièrement ceux du métal, lui sont initiés par un collectif de plasticiens, scénographe.

 

C’est au sein de leur équipe que la créations par la flamme, le feu et la sublimation des matériaux intègre petit à petit ses créations personnelles.

Son travail est une ode à la liberté et à la mélancolie. Le bleu utilisé, au travers d’un tableau de verre pour devenir allégorie de la liberté et de la mélancolie, à la fois paradoxal et complémentaire.

Entre solitude, tristesse, luttes intérieures, et apaisement, calme, respiration ; la couleur bleue est à elle seule une représentation contradictoire d’émotions.

LUDIVINE LOURSEL

D’origine bulgare, l’Artiste Peintre Tanya Angelova suit ses études à l’Académie des Beaux-Arts à Sofia qui l’emmène à réaliser une résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris, sa ville d’adoption depuis lors. 


Tanya Angelova intègre au sein de son travail pictural des techniques mixtes ainsi que la couture. 

Ses œuvres que l’on peut qualifier de minimalistes font partie de nombreuses collections publiques et privées internationales.

 

La notion-clé de la recherche plastique de Tanya Angelova est centrée sur la trace.
Cette dernière représente pour l’Artiste Peintre une mémoire, comme des restes d’instants de vie, des lieux fréquentés, des personnes rencontrées.

Tanya Angelova interprète au sein de son travail cette ligne tracée comme un élément chromatique ou un fragment plastique.

Ses œuvres accentuent l’expérience intérieure d’un monde vécu en s’appropriant une composition qui se veut indécise entre l’abstraction et les éléments figuratifs en reliant la matière aux mémoires.

« Dans la création, je suis inspirée par le désir de transformer, de confronter et de mélanger les matières et les matériaux. Je couds la toile pour renforcer ma présence, geste d'une émotion personnelle. »

Tanya Angelova questionne l’exploration linéaire en-dehors de la représentation de formes reconnaissables et ainsi souligne que chaque présence dans le monde a sa propre manière de l’habiter ou encore de l’observer.

TANYA ANGELOVA

La peinture de Xavier Deshoulières nous aspire immédiatement dans un entrelac végétal et parfois minéral.

 

Se plonger dans son œuvre relève de l’expérience quasi hypnotique.

On se laisse happer sans s'en rendre compte et, insensiblement, le regard découvre une autre réalité, enfouie au plus profond d'un imaginaire labyrinthique. Presque une mise en abyme.

 

Deshoulières est comme le diable, son talent se niche aussi dans les détails. Son travail témoigne d'une maîtrise peu commune de la matière et des couleurs. 

XAVIER DESHOULIÈRES

L'artiste travaille sa toile en la peignant directement au verso et en superposant les couleurs selon une hiérarchie inversée, la 1ère couche posée étant la 1ère qui surgira "de l'autre côté".

Elle est alors prête à recevoir par grandes vagues les pigments que lui destinent l'artiste : pigments ours, huile, oxydation. Un grand brassage permet à la toile de se "composer", les couleurs se nuancer et les tons s'affirmer.

Quand il retourne la toile, surgit alors "la révélation".

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